vendredi 6 novembre 2009

La Marche Verte





Perspectives historiques et juridiques

"Demain, tu franchiras la frontière. Demain, tu entameras ta Marche. Demain, tu fouleras une terre qui est tienne. Tu palperas des sables qui sont tiens. Demain, tu embrasseras un sol qui fait partie intégrante de ton cher pays", avait affirmé feu SM Hassan II dans le discours de la Marche verte, prononcé le Mercredi 5 novembre 1975 à Agadir

"(...) Je te recommande ton pays bien aimé, ta patrie le Maroc (...). Sauvegarde son indépendance, défends son unité historique et territoriale. Ne tolère pas qu'il soit porté atteinte d'un pouce à sa liberté et à son intégrité. Prends garde d'accepter aucun marchandage quant à sa sécurité et celle de ses habitants. A l'heure du danger, et quand l'ennemi menacera ton pays, sois à la tête de ses défenseurs (...)".
La marche verte : une marche pacifique unique au monde
La Marche Verte fut un événement historique unique en son genre et dans sa philosophie, un moyen de libération et d'unité et une référence en matière de « lutte pacifique des nations et des peuples pour le recouvrement de leurs droits spoliés ». Cette oeuvre originale a réussi grâce à l'ingéniosité de son initiateur, Feu SM Hassan II, et « au talent d'un peuple, qui a marqué ce rendez-vous historique par une adhésion spontanée à un processus libérateur dicté par une volonté d'unir les fils d'une même nation ». Le risque majeur tenté par feu Sa Majesté le Roi Hassan II, lors de la marche verte, provient du fait que ces hommes et femmes déterminer a reconstituer l’intégrité territoire d’un Maroc démantelé par la décolonisation et dont seul une négociation pour la paix pouvait arrêter, avançait inexorablement vers une armée espagnole prêt au feu.
Plaçant l'intérêt et l'unité de la nation au dessus de toute considération, Feu SM Hassan II, n'a pas hésité, dès qu'il a eu connaissance de l'initiative unilatérale de l'Espagne concernant l'avenir du Sahara marocain, à transmettre au général Franco, en juillet 1974, un message le mettant en garde contre toute attitude visant à porter atteinte à l'unité territoriale du Royaume, avant d'annoncer, en septembre de la même année, sa décision de consulter la Cour Internationale de Justice (CIJ) de La Haye.
Le souverain chérifien entend ainsi libérer le Sahara marocain de la présence espagnole, comme l'avait promis son père au lendemain de l'indépendance du Maroc. Le 26 septembre, il a informé les gouverneurs de son projet lors d'une réunion à huis clos. Près de 700 fonctionnaires sont ensuite mis dans le secret pour suivre une formation spéciale accélérée. Ils
apprennent la raison de cet entraînement clandestin le 16 octobre à 18 h 30 lors du discours de Hassan II qui révèle au monde entier son plan pour la libération du Sahara marocain.
Quelques heures plus tôt, la Cour de justice de La Haye s'est prononcée sur les arguments présentés par Rabat. Le tribunal international confirme l'existence de liens unissant certaines tribus sahraouies au royaume marocain avant la conquête espagnole de 1884, mais affirme que le droit à l'autodétermination doit prévaloir.
Couvrant la voix des juges, des centaines de véhicules roulent déjà pour acheminer vers les provinces du Sud les tonnes de matériel et de vivres nécessaires à l'opération. Trains, avions et navires participent au ballet logistique. Le 23 octobre, le premier convoi de marcheurs prend position à Tarfaya. Le 6 novembre au petit matin, la Marche verte, ou opération Fath est lancée : les 350 000 soldats de cette armée pacifique s'élancent dans le désert embarqués à bord de milliers de cars et de camions pour une démonstration qui durera jusqu'au milieu du mois. Des portraits du monarque marocain, qui a volontairement placé la Marche sous les couleurs de l'islam, et des milliers de corans sont brandis par la marée humaine qui croise en chemin les premières garnisons espagnoles évacuant la place.
Le cortège de 350 000 Marocains « correspond au nombre de naissances annuelles au Maroc », a expliqué le roi Hassan II. « J'ai pensé qu'il m'était permis d'engager la moisson solennelle que Dieu nous donne pour ramener à la Patrie une terre que nous n'avons jamais oubliée. »
Ainsi, par les accords de Madrid signés le 14 novembre 1975 avec le Maroc et la Mauritanie, l'Espagne abandonne ses possessions sahariennes tout en prônant l'autodétermination du Sahara occidental.
L'initiative du réunificateur du Royaume avait un double objectif. Mettre hors-jeu toute manoeuvre colonialiste et déclencher, par le canal de la légalité internationale, un processus diplomatique visant la libération du Sahara sans coup férir. Soulignant l' « existence des liens de la Beiâ entre le Maroc et ses fils dans le Sahara », l'avis rendu par la Cour Internationale de Justice, le 16 octobre 1975, a ouvert juridiquement au Maroc les portes de son Sahara, renforçant ainsi ses positions sur le plan international.
En effet, le Sahara ne peut être conçu que dans le cadre de la souveraineté marocaine, de même que le Maroc ne peut être envisagé sans son Sahara, une réalité fondée sur la solidité d'une constance forgée par une relation spirituelle, humaine et spatiale dans le temps et dans l'espace.
C’est ainsi que nous présentons à titre de préambule quelques extrait de l’ « Avis consultatif de la cours international de La Haye », prononcer le 16 octobre 1975 que nous situons dans un contexte historique et juridique, en vue d’expliquer les fondement historique de la marocanité du Sahara.

Fondements historiques et juridiques de la marocanité du Sahara
Avis consultatif de la cours international de La Haye :
http://www.icj-cij.org/cijwww/cdecisions/csummaries/csasommaire751016.htm
Si l'actualité pose le problème du Sahara sous l'angle de l'autodétermination des populations, ceci ne doit pas faire oublier l'appartenance immémoriale de ce territoire au Maroc, ni le caractère légitime de sa réintégration à la "Mère-Patrie" depuis 1975. Le Maroc, propose avec persévérance l'organisation d'un référendum d'autodétermination des populations sahraouies. Cette position doit être appréhendée sous l'angle de l'attachement, jamais démenti, du Maroc aux principes régissant les relations amicales entre les Etats, dont le maintien de la paix et de la sécurité internationales et le règlement pacifique des différends.
Le présent document a pour objet de rappeler brièvement les différents titres qui fondent la marocanité du Sahara. La symbiose qui caractérise les relations entre les provinces sahariennes et le reste du Maroc, l'adhésion des populations à la Monarchie et aux Institutions du Pays, les prodigieuses réalisations accomplies depuis 1975 en matière économique et sociale, atteste de l'appartenance du Sahara au Maroc.

I - FONDEMENTS HISTORIQUES
Ces fondements reposent sur de très nombreux actes, aussi bien au niveau interne qu'au niveau international.
1° - Au niveau interne:
Il y a lieu, au préalable, de rappeler un fait majeur : Le Maroc est constitué en tant qu'Etat depuis le VIIIème siècle. Cette qualité d'Etat authentique est unique au Maghreb. Elle avait été sauvegardée même pendant la parenthèse du Protectorat (1912-1956).
Dans la structure de fonctionnement de cet Etat Marocain séculaire, le Sahara a toujours occupé une place privilégiée, et souvent déterminante. Ainsi, les fondateurs des dynasties au Maroc étaient souvent directement issus de l'une des tribus du Sahara marocain. C'est notamment, le cas des Almoravides dont le fondateur, Youssef Ben Tachfine (XIème siècle), devait constituer le « Grand Maroc » qui s'étendait jusqu'aux frontières du Sénégal. Ces liens étroits avec le Sahara ne sont pas démentis avec l'avènement au pouvoir de la Dynastie Alaouite (XVII ème siècle), originaire du Tafilalet (Sahara), et qui n'a guère cessé de conforter l'unité nationale et de renforcer les liens immémoriaux entre toutes les régions du Maroc.
L'exercice de la souveraineté par l'Etat marocain au cours de son histoire est caractérisé par un certain nombre de spécificités dues à la structure particulière de cet Etat. Cette particularité a été reconnue par la Cour Internationale de Justice (C.I.J) (Avis consultatif du 16/10/75 sur le Sahara Occidental § 94, pp. 43-44).
Le pouvoir central est exercé par le Sultan « Commandeur des Croyants ». A ce titre, il est Chef Religieux de la communauté des croyants dont il assure en même temps le gouvernement temporel. L'acceptation de la personne du Sultan par la communauté des croyants s'effectue par la « Beyâ » ou allégeance. L'acte d'allégeance engage ceux qui l'effectuent à une obéissance définitive et perpétuelle dès lors que le Sultan reste fidèle aux
préceptes du Coran ; obéissance qui, traduite en termes intertemporels, procède des rapports traditionnels liant un Etat à ses ressortissants. Le Sultan, représentant de l'autorité suprême sur le plan spirituel et politique, a, entre autres, la charge de la défense des populations et assure les relations avec les puissances étrangères.
Par conséquent, l'acte d'allégeance est synonyme de souveraineté. C'est d'ailleurs ce que confirme le juge AMMOUN, dans son opinion sur l'avis de la C.I.J relatif au Sahara :
« ...Aussi l'allégeance au Sultan, ou Souverain, équivalait-elle à l'allégeance à l'Etat. Et c'est reconnaître en conséquence que les liens juridiques du Maroc avec le Sahara Occidental reconnus par la Cour se traduisent par des liens politiques, voire des liens de souveraineté »
En ce qui concerne le Sahara, l'exercice de cette souveraineté apparaît à plusieurs niveaux, concernant aussi bien la nomination de responsables locaux (gouverneurs, juges et chefs militaires) que la définition de la mission qui leur était impartie. Lors de l'examen de l'affaire du « Sahara Occidental » par la C.I.J, le Maroc a présenté plusieurs dizaines de textes et documents à caractère interne qui témoignent d'un exercice effectif, permanent, continu et paisible de la souveraineté par le Sultan sur les territoires sahariens .
Pour ne prendre que l'occupation coloniale, on peut retenir un certain nombre d'exemples relatifs à la nomination de responsables locaux par le pouvoir central. En outre, des directives étaient données à ces responsables pour sauvegarder l'intégrité territoriale du Maroc. A cet égard, on doit rappeler la place privilégiée qu'a occupée le cheikh Ma El Aïnin (dès la fin du XIXème siècle) dans la résistance face aux incursions étrangères au Sahara Occidental. Il était le représentant spécial du Sultan dont il exécutait la politique sur le plan local.
Le pouvoir central, soucieux de raffermir son autorité sur les provinces méridionales, devait intervenir sur place en la personne du Sultan lui même. Ainsi, pour ne citer que la période précédant le protectorat, Hassan 1er avait effectué en 1882 et 1886 deux expéditions en vue de mettre fin aux visées étrangères sur ce territoire et d'installer officiellement différents caïds et cadis.
Par ailleurs, parmi les manifestations d'exercice de souveraineté, on peut relever la perception d’impôts.
2° - Au niveau international:
La souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental a été consacrée par des dispositions expresses de multiples conventions passées par l'Empire Chérifien avec des Etats étrangers.
L'analyse de certaines conventions diplomatiques démontre que les puissances étrangères ont eu recours en permanence au Sultan pour protéger les activités de leurs nationaux au Sahara Occidental. Il s'agit de traités conclus respectivement avec l'Espagne en 1861, avec les Etats-Unis d'Amérique en 1786 et 1836, et avec la Grande Bretagne en 1856.
D'autres instruments reconnaissent expressément la souveraineté du Maroc sur le Sahara. C'est, notamment, le cas du traité anglo-marocain du 13 Mars 1895 dont l'article 1er disposait que :
« ...Aucune Puissance ne pourra émettre des prétentions sur les territoires allant de l'Oued Draâ au Cap Bojador et appelés Tarfaya comme il est dit plus haut et à l'intérieur parce que ces territoires appartiennent au Maroc » .
Par ailleurs, la souveraineté du Maroc sur Rio de Oro était reconnue au niveau international comme en témoigne la lettre de l'Ambassadeur de France à Tanger, en date du 10 Novembre 1898. Selon cette correspondance :
« La presse espagnole mène grand bruit autour de nouvelles récemment reçues de Rio de Oro et d'après lesquelles un nombre considérable de marocains -quatre ou cinq milles- s'approcheraient avec une attitude agressive de ladite factorie ».
La C.I.J a eu à connaître de tous ces documents et elle n'a pas manqué de retenir que «les éléments et renseignements portés à la connaissance de la Cour montrent l'existence, au moment de la colonisation espagnole, de liens juridiques d'allégeance entre le Sultan du Maroc et certaines tribus vivant sur les territoires du Sahara Occidental» (§ 162 de l'avis de 1975).
Ces fondements historiques permettent de mieux appréhender les bases juridiques sur lesquelles repose le parachèvement de l'intégrité territoriale intervenue en 1975.

II - BASES JURIDIQUES DU PARACHEVEMENT DE L 'INTEGRITE TERRITORIALE
C'est par la déclaration commune du 7 Avril 1956 que l'Espagne devait mettre fin à sa présence dans la partie Nord du Royaume du Maroc. Cette déclaration mentionne en particulier, en son paragraphe 2, que l'Espagne «réaffirme sa volonté de respecter l'unité territoriale de l'Empire que garantissent les traités internationaux ».
En fait, la colonisation espagnole devait se poursuivre dans plusieurs parties du territoire marocain qui ne seront rétrocédées que par étapes : Tarfaya (1958), Ifni (1969) et Sahara Occidental (1975). Les présides du Nord (Sebta et Mellilia) sont toujours l'objet du contentieux territorial maroco-espagnol, comme nous l'a démontré le conflit géopolitique de l'îlot du Persil "Laila".
S'agissant du Sahara marocain, la demande marocaine de rétrocession a été permanente, depuis 1956. Parmi les manifestations de la volonté du Maroc de récupérer ses provinces du Sud dès le lendemain de son indépendance, on retiendra le discours historique fait par Feu Sa Majesté MOHAMED V à M'hamid El Ghizlane en 1958. S'adressant aux marocains du Sahara, Il leur avait rappelé la perpétuelle allégeance que leurs Ancêtres avaient présentée à Moulay Hassan 1er et leur avait promis une mobilisation permanente et totale du Maroc, jusqu'à la réintégration de tout le Sahara.
Dans le même sens, et dès son intronisation, Sa Majesté HASSAN II avait réitéré cette position. Ainsi, lors de la première conférence au Sommet des Non-Alignés (Belgrade, Septembre 1961). Il avait déclaré: « ...Cette atteinte à l'intégrité territoriale de pays indépendants et membres des Nations-Unies crée un climat d'irritation et de provocation et constitue de la part des pays colonialistes une menace permanente pour la sécurité et la paix. Au Maroc, par exemple, l'Espagne continue d'occuper des régions entières au Sud de notre territoire : Saquia El Hamra, Ifni et Rio de Oro... ».
Au moment de son adhésion à la Charte de l'OUA, en 1963 le Maroc a réaffirmé sa position en formulant des réserves dans les termes suivants : « s'agissant de la réalisation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Maroc dans le cadre de ses frontières authentiques, il est important que l'on sache que cette signature de la Charte de l'OUA, ne saurait aucunement être interprétée comme une reconnaissance explicite ou implicite des faits
accomplis jusqu'ici, refusés comme tels par le Maroc, ni comme une renonciation à la poursuite de la réalisation de nos droits par les moyens légitimes à notre disposition ».
Dans cette affaire, conformément à sa pratique, le Maroc a toujours cherché à aboutir à un règlement pacifique du différend en demandant à l'Espagne d'engager des négociations appropriées, et en saisissant les différentes Organisations Internationales de ce dossier. Répondant à cet appel, l'Assemblée Générale des Nations Unies, dans sa Résolution 2072 (XX) du 16 Décembre 1965, devait demander à l'Espagne en tant que puissance administrante «de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour la libération de la domination coloniale des territoires d'Ifni et du Sahara Occidental et d'engager à cette fin des négociations sur les problèmes relatifs à la souveraineté que posent ces deux territoires». Il faut relever ici le fait pour l'Assemblée Générale de lier les deux questions concernant l'intégrité territoriale du Maroc.
Les manoeuvres dilatoires de l'Espagne allaient conduire l'Assemblée Générale des Nations Unies, à l'instigation du Maroc, à demander un avis consultatif à la C.I.J (résolution 3292 (XXIX) du 13/12/1974) sur la situation juridique du territoire à la veille de la colonisation espagnole, et en particulier ses liens juridiques avec le Maroc et la Mauritanie.
Les questions étaient les suivantes :
1° - Le Sahara Occidental (Rio de Oro et Saquia El Hamra) était-il, au moment de la colonisation par l'Espagne, un territoire sans maître (Terra Nullius) ?
Si la réponse à la première question est négative,
2° - Quels étaient les liens juridiques de ce territoire avec le Royaume du Maroc et l'ensemble Mauritanien ?
Répondant par la négative à la première question, la C.I.J a reconnu, comme il a été déjà mentionné, des liens d'allégeance entre le Sultan du Maroc et les tribus du Sahara Occidental. Cela attestait de la justesse des thèses juridiques marocaines et rendait nécessaire l'ouverture de négociations avec l'Espagne pour mettre un terme à la situation coloniale de ce territoire. C'est dans ce sens que le Conseil de Sécurité allait rappeler, par sa Résolution 377 du 22 Octobre 1975, que les «parties concernées et intéressées» pouvaient engager des négociations pour régler pacifiquement ce différend, sur la base de l'article 33 de la Charte des Nations Unies. En l'occurrence, les parties concernées sont le Maroc, la Mauritanie et l'Espagne ; la partie intéressée étant l'Algérie en sa qualité de pays limitrophe. Il y a lieu de relever le fait que le «Polisario» était ignoré aussi bien dans les résolutions de l'O.N.U., que dans les déclarations officielles des autorités algériennes. De fait, l'Algérie déclarait n'avoir aucune prétention directe sur le Sahara Occidental. Bien plus, le Président Boumedienne laissait entendre qu'il encourageait et approuvait le partage du territoire entre le Maroc et la Mauritanie.
En effet, en Octobre 1974, lors du Sommet de la ligue des Etats Arabes, il avait déclaré devant les Chefs d'Etat que: «Le problème intéresse dorénavant la Mauritanie et le Maroc. Je dis que je suis d'accord et qu'il n'y a aucun problème... De nombreuses réunions ont eu lieu à Nouadhibou, à Rabat et à Agadir juste après l'accord Algéro-Marocain...
J'ai assisté à une réunion avec Sa Majesté le Roi et le Président mauritanien au cours de laquelle ils ont convenu de trouver une formule pour résoudre ce problème après la libération, formule qui prévoit la part qui revient à la Mauritanie et la part qui revient au Maroc. J'étais donc présent et j'ai donné mon aval de tout coeur et sans arrière-pensée...» (Archives de la Ligue des Etats Arabes; voir dans ce sens, le «Monde» du 9 Avril 1980).
Cependant, I'Espagne allait maintenir sa politique coloniale conduisant le Maroc à déclencher la «Marche Verte», celle-ci allait ouvrir la voie à l'accord de Madrid signé par l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie, fixant les modalités de rétrocession de ce territoire (voir annexe n° 7 ; Accord de Madrid du 14 Novembre 1975).
On doit souligner ici que cet accord est en totale conformité avec les règles du Droit International et avec la charte des Nations Unies (voir article 5 de l'accord). L'Assemblée Générale n'a pas manqué de reconnaître la validité de ce traité puisqu'elle «prend acte de l'accord tripartite intervenu à Madrid entre les gouvernements espagnol, marocain et mauritanien, dont le texte a été transmis au Secrétaire Général de l'O.N.U. le 18 Novembre 1975» (résolution 3458 (XXX) E3. du 10/12/1975).
L'intégralité des dispositions de l'accord de Madrid ont été scrupuleusement respectées par le Maroc, en particulier celles afférentes à l'expression de la volonté des populations (article 3 de l'accord de Madrid) .
En effet, la Jemaâ (Assemblée), organe dont la représentativité et la compétence dans la conduite des affaires des populations, avaient été reconnues par la Mission de visite des Nations Unies sur place en 1975 (NU, DOC. 1/10023/Add.5, pp. 40 et ss), avait approuvé le dispositif de l'accord de Madrid. Ce mode de consultation des populations est conforme au droit international et à la pratique internationale en matière de décolonisation.
Par conséquent, l'autodétermination peut revêtir, d'après les règles du droit international, plusieurs formes. Ceci a été très largement souligné à l'occasion de l'examen par la C.I.J de l'affaire du Sahara.
De ce fait, la rétrocession du Sahara par l'Espagne au Maroc est conforme aux titres historiques et juridiques et satisfait à la légalité internationale par son respect des résolutions des Nations Unies, de l'Accord de Madrid et des voeux des populations. D'autant plus que la réintégration du Sahara à la Mère-Patrie a impulsé un développement sans précédent de cette partie du Royaume, symbolisé le 10 septembre 2002 par la création de l'Agence pour la Promotion et le Développement Economique et Social des Provinces du Sud du Royaume (décret-loi n° 2-02-645 du rejeb 1423).
Karim Selouane

lundi 2 novembre 2009

La Ville d'agadir


- Agadir
 أڭادير -

Agadir amazigh.jpg



Agadir (mot qui signife « grenier collectif fortifié » en tachelhit (berbère) (tifinagh : Agadir, arabe : أڭادير) est une ville du sud-ouest marocain, située sur la côte Atlantique à 508 km au sud de Casablanca, à 173 km d'Essaouira, et à 235 km à l'ouest de Marrakech, dans la région du Souss. Agadir est capitale de la région administrative Souss-Massa-Drâa et siège de la Préfecture d'Agadir Ida-Outanane.


 Le Port de La ville :

Port de pêche, port de commerce et tout récent port de plaisance, doté d'une marina. L'avenue du Port, principale artère du quartier, est entourée d'usines de conserve et compte quelques restaurants de sardines. Le port, très moderne, attire également les touristes. Son marché aux poissons près de l'avenue du Port est réputé.
voilà quelques photos du port d'agadir





dimanche 1 novembre 2009

La Ville D’ERRACHIDIA

I-PRESENTATION DE LA PROVINCE D’ERRACHIDIA

Située aux confins du sud est du Maroc, la province d’Errachidia qui abrite le Tafilalet est considérée comme l’une des régions historiques les plus Importantes du Maroc.

L’histoire du Tafilalet remonte au 8eme siècle, quand l’ancienne ville de Sijilmassa, fut capitale commerciale et spirituelle de cette contrée de l’Afrique. Cette ville fut pendant des siècles l’une des villes les plus importantes du pays , avant de devenir à la fin du 16eme siècle ;le principal relais caravanier avec l’Afrique     Noire ,l’Europe , et l’Egypte . La pénétration arabo-musulmane a eu lieu le 8eme siècle lorsque Moussa Ibnou Noussair entreprit son expédition historique .Depuis Sijilmassa devient un lieu de rayonnement islamique dans l’Afrique.

Sijilmassa est également le berceau de la dynastie Alaouite qui a donné au Maroc ses plus grands savants et ses majestueux Sultans unificateurs. Errachidia dont l’ancienne appellation est Ksar Souk est baptisé au nom de My Rachid, en hommage à l’un des principaux fondateurs de la dynastie Alaouite.

SITUATION :

Située au centre sud du Royaume, la province d’Errachidia est limitée par les provinces de Figuig à l’Est , Beni Mellal et Azilal à l’ouest Khenifra et Boulmane au Nord et les frontières Maroco-Algèriennes au sud .

SUPERFICIE :

D’une superficie de 60.000km2, soit 8,44 % de la superficie totale du Royaume, c’est l’une des plus vastes provinces du pays après Boujdour et Smara. Sa densité géographique représente 8.7 habitants/km2.

POPULATION :

D’après le recensement général de la population et de l’habitat 1994, la province d’Errachidia abrite 522.117 habitants dont 155.280 dans les communes et les centres urbains et 366.837 dans les communes rurales.
Actuellement, d’après Le recensement de septembre 2004, la province d’Errachidia compte 556612 dont 195440 dans le milieu urbain et 361172 dans le milieu rural.

CLIMAT

La principale caractéristique imprégnant le climat dans la province d’Errachidia est son cachet semi-désertique à forte influence continentale.

TEMPERATURE

Les principales caractéristiques des températures sont les grands écarts tant saisonniers que journaliers. La moyenne annuelle des températures est de 20C° en moyenne, l’écart thermique journalier peut atteindre 22C°.

II-LE TOURISME DANS LA PROVINCE D’ERRACHIDIA :
( THEMES ET POTENTIALITES)

La position géographique de la province d'Errachidia, son passé historique, la diversité des composantes humaines, culturelles et naturelles, sont autant d'atouts lui procurant une vocation touristique de premier choix. Carrefour historique entre les villes impériales et le grand sud, avec ses oasis étendues sur les rives des oueds Ziz, Guir et Ghris, la province d'Errachidia compte de nombreux sites touristiques multiples et variés. De ce fait, le produit touristique est réparti en quatre principaux thèmes, à savoir :

1/ LE TOURISME CULTUREL :

Le tourisme culturel à la province d'Errachidia se manifeste par le patrimoine architectural et urbanistique illustré par les ksours et casbahs, par la richesse des us et coutumes observées au niveau des différentes tribus de la région.

A/ LES MONUMENTS HISTORIQUES

Les sites historiques de la province d’Errachidia sont aussi bien nombreux que variés, et leur cachet historique leur attribue un attrait touristique remarquable.

- LES VESTIGES DE SIJILMASSA

Ils témoignent de l’époque où la cité Sijilmassa a connu un rayonnement culturel et commercial au VIII° siècles. En effet Sijilmassa constituait un carrefour entre l’Afrique noir et l’Europe. Elle est aussi le berceau de la Dynastie Alaouite.

D’après les fouilles archéologiques, cette cité disposait d’une avenue principale qui mesurait plus d’un kilomètre de longueur, elle était l’une des plus grandes villes de l’Afrique médiévale.

- LE MAUSOLEE MY ALI CHERIF

A travers une porte monumentale, couverte de céramique verte et surmontée d’une coupole, se trouve la grande salle abritant la tombe de My Ali Chérif, premier fondateur de la dynastie Alaouite. L’enceinte sacrée contient une vaste cour et un patio et une mosquée pittoresque.

- LES CASBAHS ET KSOURS
Ils forment une chaîne impressionnante bordant la vallée de Ziz, de Ghris et de Guir au milieu des palmeraies luxuriantes, construit en pisé, couleur ocrée. Ils se caractérisent par quelques traits qui leur confèrent une valeur exceptionnelle, telle que leur adaptation aux conditions climatiques, leur fusion et intégration au paysage
environnant. On peut admirer particulièrement :
•  Ksar Igoulmimen à Goulmima
•  Ksar Meski
•  Ksar Maâdid à Arfoud
•  Ksar Abouaâm
•  Ksar Haroun
•  Ksar el Faida
•  Ksar oulad Abdelhalim
•  La Kasbah d’Agoudal à Imilchil
•  Le village pittoresque de Tinrghass

- LA VILLE DE RISSANI
Rissani, ville historique, située à environ 100 km d’Errachidia. Le ksar de Rissani et les anciennes demeures représentent une richesse et curiosité culturelle pour le visiteur. Cette ville, oasis du sud, est construite à côté de l’ancienne ville médiévale de Sijilmassa, elle est connue par ses souks hebdomadaires du dimanche et mardi, et son artisanat local.
Le circuit touristique aux environs de cette ville est de 20 km, faisable en véhicule ou autocar ; il passe par plusieurs beaux ksours de la palmeraie du Tafilalet.


- LA BIBLIOTHEQUE ABOU SALIM

Elle fut fondée au X° siècle à Zaouia de Sidi Hamza et a connu son apogée au XI° siècle avec l’apparition du savant théologien Abou Salem El AYACHI. Elle est riche en manuscrits d’une grande valeur dans les différents domaines de la culture, de la science et de la théologie. L’exploitation touristique de ce site nécessite la création de campings, d’auberges et de gîtes d’étapes dans le cadre de la valorisation du produit de la montagne dont les potentialités sont abondantes. Il est à noter que certains monuments et vestiges faisant partie du patrimoine culturel de cette province sont dans un état nécessitant une intervention d’aménagement et de restauration de la part des instances concernées.

B- LES SITES TOURISTIQUES :

- LES GRAVURES RUPESTRES

Les gravures rupestres de Taouz datent de l’époque Romaine, on trouve d’autres dans la région d’Alnif. Ces sites sont accessibles par véhicules 4x4 et ils sont exploités dans le cadre de randonnées à dos de chameaux organisées au départ de Zagora vers Merzouga ou inversement.

- LE BORJ EST D’ARFOUD

Situé à 3 km du centre d’Arfoud sur la route reliant Arfoud à Merzouga sur une colline qui domine la ville et sa vaste palmeraie. C’est une vieille forteresse dite BORJ depuis laquelle on contemple les magnifiques paysages du Ziz et sa palmeraie, ainsi que la ville d’Arfoud et les ksours avoisinants

- LES CARRIERE DES FOSSILES

A 13 km d’Arfoud sur la route de Merzouga se trouvent les pierres fossilisées.
Ces grosses pierres présentent un décor harmonieux à base de motifs végétaux et
animaux qui reviennent à une époque géologique très ancienne.

- LES GORGES

De superbes gorges sont répandues dans les différentes régions de la
province. On peut citer les gorges d’Imider à Amellagou, les gorges d’Amsede à
Tadighoust, les gorges de Ziz à la commune d’El kheng , les gorges de l’End à
Zaouiate Sidi Hamza et le tunnel de Taguenza . Certains de ces sites peuvent être
exploités dans le cadre d’organisation de randonnées pédestres ou équestres. On
peut citer parmi ces gorges :

LES GORGES D’AGOURAI

Sur la route secondaire qui relie la ville de Rich à la ville d’Assoul se trouve les
gorges d’Agourai à 5 km du village d’Assoul, dans une zone encerclée par un
ensemble de paysage verdoyant au milieu des rochers touchés par l’érosion,
l’ensemble forme une gamme de couleurs impressionnantes. Non loin d’Assoul on
trouve le tunnel de Taguenza.

LES GORGES DE ZIZ
Les gorges de Ziz débutent à partir de la ville de RICH, le chemin suit la
vallée de Ziz à partir de « Foum Zaâbel » ; après ce passage les premiers palmiers
apparaissent sur les rives de l’oued Ziz.
IL est à signaler que certains sites touristiques nécessitent l’amélioration de leurs
voies d’accès et des actions d’aménagements pour leur mise en valeur permettant
ainsi leur exploitation à des fins touristiques.

C/ LES MANIFESTATIONS ET MOUSSEMS :

La province d’Errachidia est connue par l'organisation de festival,
moussems et de manifestations culturelles de renommée nationale et internationale,
tels que le festival de musiques des cimes célébré pendant le mois de septembre, le
festival des dates célébrée au cours du mois d'octobre et le festival de la musique
Mélhoun au mois d’avril ou mai. Le moussem de Hailoula à Toulal (Gourrama),
devenu un rite annuel et qui connaît la participation de juifs marocains de tout le
monde entier.

2/ LE TOURISME DU DESERT ET OASIEN :

(ou le Tourisme écologique)
L'espace saharien, situé au sud de la province d’Errachidia, avec ses
nombreuses oasis offrant ombre et gîtes, constitue un produit original et typique
fort prisé faisant partie du tourisme écologique devenu de nos jours un produit de
mode dicté par le besoin de l'aventure et de la découverte de la nature exprimée
par les touristes tant nationaux qu’internationaux.
Cette province dispose d’atouts touristiques aussi bien nombreux que variés :
Dunes ferriques de Merzouga , palmeraie verdoyante des vallées longeant le
parcours des oueds Ziz , Ghris ,Guir , constituant la grande oasis de Tafilalet , qui
représente une richesse écologique inégale.
L’infrastructure d’accueil dans cette zone présaharienne est constituée
d’auberges touristiques situées à Merzouga et les régions environnantes. Ces
auberges sont en nombre de 44 auberges non classées offrant une capacité

d’hébergement de 379 chambres soit 780 lits, et 10 auberges classées d’une capacité
de 219 chambres soit 452 lits.
Les sites touristiques composant ce type de produit- dit tourisme
écologique- se présentent comme suit :

- LES DUNES DE SABLES DE MERZOUGA

Elles se situent à 50 km d ’Arfoud et à 40 km de Rissani. Ces dunes
connues sous le nom de Erg Chebbi sont réputées par leurs vertus thérapeutiques
surtout pour des cas rhumatismaux. Elles atteignent parfois la hauteur de 100 m, et
s’étendent sur plus de 30km de longueur. Plusieurs oasis entourent ce site.
Il est à signaler que la vue du lever et du coucher du soleil est féerique. Ce
site est accessible depuis les villes de Rissani et Arfoud par le transport touristique
dans le cadre du circuit Arfoud Merzouga Rissani ou Merzouga Taouz Alnif
Zagora.
Tout au long de l’Erg chebbi sont implantées de nombreuses auberges
touristiques assurant gîtes et restauration aux visiteurs, et la possibilité
d’organisation d’excursions à dos de chameaux, ainsi que la pratique de certains
sports tels que le ski sur sable et le golf sur sable.

- LES PALMERAIES DE ZIZ :

Elle s’étend sur plus de 150 km bordant souvent la route nationale 21, jusqu’à
Rissani. Elle offre aux visiteurs des beaux paysages à plusieurs endroits, notamment
à Errachidia, Meski, Ouled Chaker, Aoufous, Zrigat, Douira, Maâdid, Arfoud et entre
cette dernière et Rissani.

- LA PALMERAIE DE JORF ET TOUROUG :

Elle longe les rives de l’oued Ghris, entourée d’un paysage minéral
pittoresque, cette palmeraie est peuplée également d’oliviers.

- LA PALMERAIE DE GOULMIMA :

Sur la haute vallée de Ghris se trouve la petite bourgade de Goulmima offrant
une curiosité naturelle et éblouissante marquée par l’existence d’un ensemble de
ksours au milieu de la palmeraie.
Deux superbes vues panoramiques de cette oasis s’offre à partir du belvédère
d’Assedreme et du plateau qui surplombe la ville au Nord est. En aval de la ville de
goulmima se trouve à 5 mn de route, le ksar de Igoulmimen qui est l’exemple le plus
représentatif de l’architecture de la région.

3/ LE TOURISME DE MONTAGNE :

L'espace montagneux de la province est situé au Nord-ouest de la
province. Avec des sommets atteignant plus de 3200 m d'altitude, cet espace
d'une importance écologique est riche aussi bien au niveau naturel que culturel,
offrant la possibilité de pratiquer plusieurs sport liés à l'activité du tourisme de
montagne.
L’infrastructure d’accueil dans la zone montagneuse (Imilchil et régions
avoisinantes) est constituée d’auberges touristiques et gîtes d’étapes ; les auberges
touristiques offrent une capacité d’hébergement de 70 chambres soit 204 lits, quant
aux gîtes d’étapes ils sont en nombre de 11 gîtes offrant ainsi une capacité d’accueil
de 50 chambres soit 182 lits.
Le produit touristique de la montagne, étant un produit à l’état embryonnaire
nécessite l'octroi d’encouragement aux promoteurs locaux pour la création d’unités
d’hébergements adéquates, ainsi que des actions de promotion visant la
commercialisation de ce produit fort intéressant, pour le développement du tourisme
écologique.
Les sites les plus visités sont comme suit :

- IMILCHIL

Situé géographiquement dans une zone de montagnes à cimes enneigées,
qui longe un ensemble de rivières et vallées. La région d’Imilchil est réputée par
ses deux lacs Isli et Tislite commémorés par une légende tissée autour de la tribu
des Ait Hdiddou qui célèbrent annuellement le festival de musiques des cimes.

- LES LACS D’ISLI ET TISLITE

Les lacs Isli et Tislite sont situés en plein coeur du haut atlas oriental,
respectivement à 5 km et à 16 km d’Imilchil centre. Ces deux lacs jouissent des
meilleures conditions pour la pratique des sports nautiques et la pêche de la truite.

- LE KSAR DE ZAOUIAT SIDI HAMZA

Ce site est situé à 35 km de la ville de Rich et à 20 km de la R.N.21, dans une
zone de montagnes dans le haut atlas oriental. Les environs du village offrent, en
plus des paysages, plusieurs possibilités de randonnées, de pêche à la truite et de
chasse de toutes sortes de gibiers.


4/ LE THERMALISME ET LES CURES DE BAIN DE SABLE :

La province d’Errachidia dispose de deux sources thermales connues par
leurs qualités thérapeutiques, néanmoins leur exploitation touristique reste
conditionnée par la création d’une véritable station thermale pouvant recevoir une
clientèle nationale et internationale.
Quant aux dunes de sable de Merzouga, elles sont particulièrement
fréquentées par les visiteurs nationaux et internationaux désirant prendre des cures
de bain de sable.

-LA SOURCE THERMALE MY ALI CHERIF:

La source thermale My Ali Chérif est située à 40 km d’Errachidia vers Meknès et à 20 km de la ville de Rich. Elle est aménagée en station thermale. D’après une étude du ministère de la santé publique sur l’utilisation thérapeutique de ses eaux, la baignade à cette station est recommandée dans les cas
suivants :
•  constipation et atonies intestinales ;
•  l’élimination des déchets de l’organisme ;
•  obésité ;
•  certaines douleurs rhumatismales ;
•  inflammations d’artères.
 Actuellement la source comprend :
•  deux bassins (hommes et femmes) ;
• deux blocs sanitaires ;
•  une auberge touristique non classé de 7 chambres ;
•  une auberge classée deuxième catégorie en cours de réalisation

 Voila une image que j'ai fait pendant ma première visite de la source thermale  My Ali Chérif

- LA SOURCE THERMALE MY HACHEM.

A 4 Km de Hammat My Ali chérif et à 12 km de la ville de Rich se situe la
source thermale My hachem, son eau est recommandée pour la digestion.
Des aménagements ont été effectués au cours de ces dernières années,
notamment un café et une aire de camping.

5-LE TOURISME LIE A L’INDUSTRIE CINEMATOGRAPHIQUE :

Les atouts naturels dont dispose la province d’’Errachidia , attirent de plus en
plus les sociétés de productions nationales et internationales. Les plateaux naturels
tout au long de la vallée de Ziz , Guir et Ghris , le désert de Merzouga… ont connu
la réalisation de plusieurs films internationaux , parmi lesquels on cite, Le
Légionnaire, Momie( 1ère, 2ème, 3ème partie ….) , the four fheathers, Dragon du
sahara ……

6/ AUTRES PRODUITS ET THEMES :

Parmi les produits touristiques à développer dans cette région, on peut citer :

•  LA SPELEOLOGIE :
Cette province offre un grand nombre de grottes et gouffres, ce qui représente
un terrain fertile de pratique de sport souterrain pour un nombre important
d’amateur de ce sport.
Ces grottes se présentent comme suit :
•  grottes Akhiam d’Imilchil
•  grottes Titaouine à Zaouia Sidi Hamza
•  grottes Ifrin’Sidi Lhaouari
•  grottes Ifri Nouadou
•  grottes Bouazmou
•  grottes caf Aziza à Boudenib
•  grottes Ifri N’Taklaline Mellab
•  grottes N’Mimoune Mellab
•  PECHE ET CHASSE :

Ce créneau offre plusieurs possibilités d’exploitations des richesses et atouts
dont dispose cette province tant au niveau de la zone montagneuse que saharienne :

----LA ZONE MONTAGNEUSE :
•  la faune : Caractérisée par la présence de plusieurs espèces comme le
mouflant à manchette, le lièvre, les perdrix gamba, le hérisson, le
faucon, l’épervier, la tourterelle...
•  la flore : La formation forestière est à base de chêne vert de cèdre, de pin
d’Alep, de genévrier rouge... auxquels s’ajoute une gamme d’espèces
arbustives et herbacées telles que beberis espanica, Thymus.

----LA ZONE PRESAHARIENNE
•  la faune : On y trouve le lièvre, l’outarde (houbara ), le renard.
•  la flore : On rencontre essentiellement des peuplements d’alacacia radiana
et de tamaris, et d’autres qui s’adaptent au climat aride.

Il y a lieu de mentionner aussi le patrimoine piscicole représenté par la truite
Fario existant dans les oueds Sidi Hamza et Assif Melloul ainsi que les lacs Isli et
Tislite
Le lancement de ce produit reste subordonné à des actions promotionnelles bien
ciblées.
 je partage avec Vous ces photos magnifique 
Source d'eau naturel 



















samedi 31 octobre 2009

Hymne national


                               


       
        منبت الأحرار
        مشرق الأنوار
        منتدى السؤدد وحماه
        دمت منتداه وحماه
        عشت في الأوطان
        للعلى عنوان
        ملء كل جنان
        ذكرى كل لسان
        بالروح
        بالجسد
        هب فتاك
        لبي نداك
        في فمي وفي دمي
        هواك ثار نور ونار
        اخوتي هيا
        للعلى سعيا
        نشهد الدنيا
        أنا هنا نحيا
        بشعار
        الله الوطن الملك


        manbita al ahrar
        machriqa al anwar
        mountada sou'dadi wa himahh
        doumta mountadah wa himah
        ichta fi l awtan
        liloula ounwan
        mil'a koulli janane
        dikra koulli lissane
        birrouhi
        biljassadi
        habba fatak
        labba nidak
        fi fami wa fi dami
        hawaka thara nour wa nar
        ikhwati ahya
        liloula sa'ay
        nouch'hidi dounya
        anna houna nahya
        bichia'ar
        Allah, AlWatan, AlMalik


        Berceau des hommes libres
        Source des lumières
        Terre de souveraineté et terre de paix
        Puissent souveraineté et paix y être à jamais réunis
        Tu as vécu parmi des nations
        Tel un titre sublime
        Emplissant chaque cœur
        Déclamé par chaque langue
        Par son âme
        Par son corps
        Ton champion s'est levé
        Et a répondu à ton appel
        Et dans ma bouche, et dans mon sang
        Ton amour a secoué lumière et braises
        Mes frères, allons
        Vers ce qu'il y a de plus haut
        Nous proclamerons au monde
        Que c'est ici que nous vivons
        Avec pour étendard
        Dieu, la Patrie, et le Roi

Le Royaume Du Maroc

Bienvenue sur  le royaume du Maroc
Le Maroc, officiellement le Royaume du maroc (en arabe : المملكة المغربية) est un pays situé dans le nord-ouest de l’Afrique et faisant partie du Maghreb. Sa capitale est Rabat. Ce pays est bordé par l’océan Atlantique à l’ouest, le détroit de Gibraltar et la mer Méditerranée au nord, par l’Algérie à l’est, et au sud par la Mauritanie.

Le Régime Politique : Monarchie.
Le Roi : Sa Majesté le Roi MOHAMMED VI .
La Capitale   : Rabat.
La Capitale economique : Casablanca
Habitation : 34.435.719 le juillet 2008

L'unité monétaire : Le Dirham marocain (MAD).
La Carte   : Voir l'image.
Indicatif téléphonique : +212
Fusceau horaire : UTC + 0